27 novembre 2024

Le Congrès de la Fédération des syndicats de l’action collective (FSAC-CSQ) s’ouvre officiellement jeudi et de nombreuses personnes militantes d’un peu partout au Québec se réuniront afin de travailler sur les orientations triennales de la Fédération et de construire un syndicalisme qui ne laisse personne derrière.

Par Laurent Thivierge

Le Congrès de la Fédération des syndicats de l’action collective permettra d’abord à la délégation réunie à Montréal les 28 et 29 novembre de faire une rétrospective des luttes et des gains des dernières années en matière de conditions de travail de nos membres.

À cet égard, des gains importants ont été faits dans plusieurs des groupes que nous représentons. Des régimes de retraites ont été implantés, des bonifications importantes tant au niveau des salaires que des participations employeurs dans les régimes d’assurances collectives ont aussi été intégrées à nos conventions collectives. Des dispositions permettant également à nos membres d’être représentés sur les Conseil d’administration des organismes où ils travaillent ont aussi été intégrées aux contrats de travail collectif. Sans oublier que les trois dernières années ont aussi été l’occasion d’accueillir de nouvelles unités qui ont fait le choix de s’organiser et de s’unir avec la FSAC-CSQ.

Par ailleurs, de nombreuses luttes ont aussi été menées sur le front politique et social au cours du dernier triennat et nous continuerons encore de les mener. Nous avons à ce sujet défendu, autant publiquement qu’à l’intérieur de notre Centrale, des positions en matière notamment de solidarité internationale, avec la question du respect du droit international et la condamnation du colonialisme et du génocide en Palestine. Les membres de la FSAC-CSQ revendiquent aussi des solutions politiques claires en matière de logement social et réclament des constructions hors marché lucratif pour une véritable sortie de crise.

Finalement, le Congrès sera aussi l’occasion de créer officiellement un Comité des relations interculturelles qui aura comme principal mandat la création d’un tel comité à l’intérieur de notre Centrale syndicale (CSQ). Il est temps non seulement de reconnaître l’apport des personnes immigrantes à notre société, mais surtout de leur faire toute la place qui leur revient à l’intérieur de nos structures. Il est impératif, surtout dans le contexte politique toxique actuel, que le syndicalisme incarne à la fois un espace sécuritaire pour les personnes issues de l’immigration, et à la fois un acteur de changement et un remède face à la montée de la droite et à l’instrumentalisation de l’immigration à des fins politiques.

En définitive, le Congrès permettra d’élire le nouvel exécutif de la Fédération, mais surtout, il sera l’occasion de réunir tous ses militants et de s’organiser afin de construire une société plus juste et un syndicalisme qui ne laisse personne derrière!